EXCLUSIVITE The Outsider Project - Capital et Prosperité
- Sebastien Laye
- 18 août 2016
- 5 min de lecture
Sébastien Laye, Senior Advisor @ The Outsider Project, sort son dernier ouvrage, « Capital et Prospérité ». Il a choisi- en exclusivité pour la communauté de The Outsider Project- de partager les grandes idées et un long extrait de ce travail, disponible sur Amazon et Kindle/Smartphone.
Sébastien Laye: entrepreneur dans le domaine des services financiers, diplômé d’HEC et de l’IEP, il a lancé plusieurs sociétés sur New York dans le conseil stratégique ou actuellement l’arrangement de financements en dettes. Actif dans le débat public et politique, il a travaillé avec Génération Libre, l’Institut Thomas More (où il est actuellement chercheur associé en macroéconomie financière), et écrit régulièrement pour L’Expansion, Les Echos, L’Opinion, Le Figaro, TOP ou Contrepoints. Il a publié en 2013 “Stratégies d’Investissement”, un manuel de finance. Sébastien est une des figures de la scène libérale française, de par son travail sur la BPI et l’interventionnisme étatique avec Gaspard Koenig: présenté en Octobre 2015 par l’Expansion comme l’un des dix nouveaux intellectuels “new-look” de la droite libérale et du centre, il est le pragmatique, l’entrepreneur et l’homme d’affaires de ce groupe qui compte aussi Agnès Verdier, Robin Rivaton, Francois Bellamy, Matthieu Laine ou Gaspard Koenig.
Son nouvel ouvrage : « Capital et Prospérité », Aout 2016. Editions Alternative Démocratique/Amazon.
Catégorie: économie financière/ essai économique. 173 pages grand format. Prix : 15.81 euros version physique/ 6.99 euros version Kindle/Android Tablet&Phone.
Sébastien Laye : « Alors que nos sociétés européennes ne cessent de s’interroger sur notre échec collectif en matière de croissance et d’emploi, la science économique qui traite de la question du capital parait à nouveau cruciale et d’actualité. Les Economistes dits de l’Ecole Autrichienne (Bohm Bawerk, Mises, Hayek) plaçaient le capital (à savoir l’accumulation de connaissances ou de ressources- le capital peut être matériel, financier ou humain) au cœur de nos économies. Cette pierre angulaire de la pensée économique a cependant progressivement sombré dans l’oubli. Aujourd’hui, et plus que jamais en France, il nous faut redécouvrir l’importance du capital dans l’origine de la croissance, de la prospérité et de l’emploi. A trop avoir fait fi de son rôle (ce qui est visible dans les politiques fiscales et économiques qui ont sapé les fondements de notre croissance au cours des trente dernières années), nous nous sommes condamnés à une croissance sporadique et atone. Pourtant, relire quelques économistes, mais surtout la pratique de la vie des affaires, du monde entrepreneurial, peuvent nous aider à retrouver des idées claires sur ce sujet. Et l’enjeu en termes de création de valeur et de politiques économiques n’a jamais été plus évident. Dans cet ouvrage, j’ai souhaité redécouvrir avec mes lecteurs certains auteurs anciens (les pionniers de l’Ecole Autrichienne) mais aussi et surtout leur présenter les dernières avancées de la science économique sur ce sujet ou même des approches plus appliquées et revigorantes: pour présenter la théorie classique du cycle des affaires et du crédit, j’en ai explicité la version proposée par Ray Dalio, l’investisseur légendaire bien connu pour ses explications macro-économiques. Sa vision me paraissait concilier le formalisme d’un Bohm Bawerk avec ce que j’avais vécu sur les marches financiers et notamment mon principal marché, celui du crédit. J’ai présenté aussi la pensée d’un économiste américain contemporain, Garrison, qui me parait représenter la meilleure version moderne de l’Ecole Autrichienne, et aussi celle de Minsky récemment redécouverte par les économistes. Aux cotés – citation désormais presque attendue et obligée- de mentions de Schumpeter, j’ai fait référence a la pensée de son alter ego sur l’approche entrepreneuriale, Kirzner ; et enfin, j’ai voulu rendre hommage aux travaux des français Nicolas Colin (capital risqueur de The Family dont la pensée incisive et innovatrice me sert d’inspiration en de nombreux domaines), Patrick Artus, Michel Didier ou Jean Marc Daniel, et même le regretté philosophe Michel Leter de l’Institut Coppet.
L’ouvrage n’est cependant pas un ouvrage de science économique ; il n’utilise les fondamentaux de ces penseurs que pour mieux analyser le monde moderne. A cet égard, Capital et Prospérité commence par un propos liminaire intitulé “Retrouver le Chemin de la Prospérité pour Tous”. Ce texte résume l’ouvrage et son fil conducteur- le capital est l’alpha et l’omega de nos économies ; politiques de tout bord, ignorez le à votre propre péril !- mais les relie au contexte actuel en France, le désarroi face à l’inefficacité des politiques économiques. Ce texte est immédiatement suivi d’une introduction qui est la seule partie véritablement philosophique et historique du livre ; j’y explore les notions de capital et capitalisme, pour montrer à quel point les adversaires du libéralisme et de l’économie de marché, avaient historiquement forgé tout un cadre polémiste et littéraire autour du capitalisme, en laissant des traces problématiques dans le débat public.
Le Titre 1 de l’ouvrage est une mise à jour de la théorie autrichienne du cycle des affaires, en compagnie de Ray Dalio et de ma propre expérience de la crise de 2008 et des années suivantes, aux Etats Unis puis en Europe. Il n’est nul besoin de s’intéresser à la science économique pour apprécier ce Titre qui est aussi ma vision de la crise et des erreurs de politique économique des dernières années….De la correcte interprétation de cette crise et de ses fondements, découlera toute les bonnes (ou mauvaises) politiques économiques du XXIe siècle ; cette crise demeurera l’évènement fondateur, la référence, à l’instar de la crise de 1929 au XXe siècle….En particulier, les hommes politiques français et européens qui obtiendront quelques résultats en matière économique et sociale seront les bons interprètes de cette crise.
Le Titre 2 élargit le propos du Titre 1, plutôt orienté sur les mécanismes financiers, pour intégrer d’autres éléments, comme la consommation, la production, etc…Pour cela, j’ai repris les analyses récentes de Roger Garrison aux Etats Unis, afin de tenter de présenter le cadre le plus général de compréhension de nos économies et des crises récurrentes qui nous affectent. J’ai voulu maintenir un titre certes un peu pompeux mais qui correspond à la vraie ambition : « une nouvelle macro économie fondée sur le capital ». Ce Titre est la seule partie du livre dont la lecture peut être parfois plus difficile que pour un essai moyen. C’est uniquement car je n’ai pas voulu en sacrifier les aspects scientifiques.
Le Titre 3, « Repenser le rôle des banques centrales », est une lecture obligatoire pour quiconque s’intéresse au débat politique et économique. Un premier chapitre propose notre constat- l’échec des politiques monétaires expansionnistes- et c’est celui que nous avons choisi de partager presque intégralement avec les lecteurs de TOP. Le second chapitre présente lui nos propositions en matière de politique monétaire et de réforme de la BCE.
Le Titre 4 est consacré plus directement au monde de l’entreprise et au rôle micro-économique du capital. Il traite de l’esprit entrepreneurial et du capital-risque, de la désintermédiation du crédit, du vrai rôle des marchés financiers et s’interroge sur le concept d’innovation financière.
La Conclusion du livre propose, dans le cadre français, une réforme fiscale, et une nouvelle philosophie sociale du capital en termes de partage et de donation, qui correspond aussi à mon engagement social personnel.
Bonne lecture et voici une grande partie du chapitre 1 du Titre 3 de Capital et Prospérité ! Sébastien
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