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Outsiders in USA

  • L'opinion
  • 17 août 2016
  • 3 min de lecture

Une série de portraits de présidents américains qui ont surpris leur monde par le passé.

Abraham Lincoln, le père des républicains à la Maison Blanche

Le 16e président des Etats-Unis (1861-1865), qui abolit l’esclavage et fortifia l’Union, reste une icône aux yeux des Américains

De tous les présidents, Abraham Lincoln a toujours été l’un des préférés des Américains. Aujourd’hui encore, il figure en tête des classements des personnalités politiques les plus estimées de l’histoire du pays. L’ascension de cet autodidacte, né dans une cabane en rondins du Kentucky, élevé dans une ferme de l’Indiana au milieu « des ours et autre animaux sauvages » comme il l’a décrit lui-même, fascine. Et en cette période électorale où les valeurs républicaines se trouvent profondément remises en cause avec l’investiture du milliardaire Donald Trump, Abraham Lincoln constitue plus que jamais une référence aux États-Unis.

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Barack Obama, le «Yes We Can» à l’heure du bilan

A 55 ans, le 44e président des États-Unis (2009-2017) se prépare à quitter la Maison Blanche, « prêt à passer le relais »

Boston, 27 juillet 2004. « Soyons réaliste, ma présence ici était assez peu probable ». Quand le jeune élu du Sénat de l’Illinois commence son discours à l’ouverture de la convention nationale démocrate, le sentiment qu’il pourrait un jour occuper la fonction suprême s’impose dans la salle omnisports FleetCenter. L’audience est séduite par l’éloquence et la sincérité avec lesquelles il raconte « l’espoir d’un gamin maigrichon au drôle de nom qui pense que l’Amérique a une place pour lui ». A 42 ans, Barack Obama venait de se faire un nom, quatre ans et trois mois avant d’être élu à la Maison Blanche et de devenir le 44e président des États-Unis.

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Jimmy Carter, un idéaliste au pouvoir

Le 39e président des États-Unis (1977-1981), l’un des rares dirigeants américains à n’avoir effectué qu’un seul mandat, est aujourd’hui reconnu pour ses efforts en faveur de la paix.

« Je regrette de ne pas avoir envoyé un hélicoptère de plus pour récupérer les otages. Nous les aurions sauvés et j’aurais été réélu.» L’aveu de Jimmy Carter il y a tout juste un an, alors qu’il annonçait entamer un traitement pour des mélanomes au cerveau, a rappelé aux Américains une page douloureuse de leur histoire. Celle d’une opération militaire qui a tourné au fiasco, en avril 1980, avec la mort de 8 soldats américains dans la tentative de libération de 52 employés et diplomates retenus à l’ambassade américaine de Téhéran par les révolutionnaires islamiques iraniens. La prise d’otage a duré 14 mois. L’incapacité du président démocrate à résoudre l’une des crises les plus humiliantes qu’aient connues les États-Unis lui a non seulement coûté sa réélection mais a également terni à jamais le bilan de son administration.

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Ronald Reagan, « Hollywood goes to Washington »

Premier acteur et personne la plus âgée à s’installer à la Maison Blanche, le 40e Président des Etats-Unis a gagné une place à part dans le coeur des Américains.

« Etes-vous dans une meilleure situation qu’il y a quatre ans ? Y a-t-il moins de chômage qu’il y a quatre ans ? L’Amérique est-elle aussi respectée qu’elle l’était avant ? » En quelques questions, posées lors du dernier débat télévisé l’opposant à Jimmy Carter, le Président démocrate sortant, Ronald Reagan (1911-2004) réussit facilement à inverser les rôles.

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Grover Cleveland, un shérif à la Maison Blanche

Premier démocrate à être élu à la présidence des Etats-Unis depuis la guerre de sécession, celui qui effectuera deux mandats non consécutifs s’est fait le champion de la lutte contre la corruption.

Occupant sans interruption la Maison Blanche depuis l’arrivée au pouvoir d’Abraham Lincoln, en 1861, à la veille de la guerre de Sécession, le parti républicain semble avoir pris de mauvaises habitudes. Il ne voit pas venir, en tout cas, la menace que peut représenter le démocrate Grover Cleveland (1837-1908) lors de l’élection présidentielle de 1884.

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