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De Schumpeter et l'entrepreneur en passant par l'apparente bienveillance du socialisme jusqu

  • Sébastien Laye
  • 19 juil. 2016
  • 3 min de lecture

Sebastien Laye, 37 ans, est entrepreneur dans les services financiers. HEC, IEP, Droit et Economie, Sébastien a travaillé en banques commerciales et pour un fonds d'investissement sur New York avant de créer sa premiere société dans le conseil en fusions acquisitions. Il dirige actuellement une firme d'arrangement en private debt. Il a publié pour plusieurs think tank comme Generation Libre (rapport sur la BPI) et Thomas More (Restructuration des dettes publiques européennes), ainsi que Strategies d'Investissement (Ellipses, 2013). Il est Senior Advisor Finance au sein de The Outsider Project. Il publie régulièrement dans différents Think Tank, magasines en France et a l'étranger.

1er Article : Schumpeter : l’entrepreneur, agent du changement social

Auteur : Sébastien Laye

Source : Contrepoints.fr

Il est essentiel de rappeler aujourd’hui que Schumpeter faisait de l’entrepreneur une figure héroïque, romantique, qu’il craignait cependant de voir détruite par l’excès de bureaucratie et l’intervention de l’État.

C’est un économiste du nom de Richard Cantillon qui a introduit dans la science économique le terme d’entrepreneur, afin de désigner « celui est prêt à acheter à un prix certain et à revendre à un prix incertain ». Jean-Baptiste Say popularisera le terme en France après lui. En 1850, Thunen, dans L’État isolé, propose la première analyse sérieuse de cet entrepreneur.

2nd Article : L’apparente bienveillance du socialisme

Auteurs : Sébastien Laye et Éric Foillard

Source : Contrepoints.fr

L’extension du socialisme à toutes les sphères de l’existence a un coût que les nouvelles générations seront de moins en moins prêtes à supporter, au fur et à mesure de la dégradation d’un modèle politique technocratique désormais en ruines.

Le socialisme, dans sa vocation angélique, vise à une protection matérielle absolue des citoyens. Cette protection s’étend par la suite à leur vie personnelle, en une évolution inexorable qui envahit leur vie privée et familiale (et ce d’autant plus que la protection matérielle se solde par un échec). Le fait d’assister chaque citoyen confère au parti dominant un droit de regard irrépressible sur ses choix de vie et sa liberté.

Cette dérive est le fait de tous les socialismes, qu’ils soient nationaux ou internationalistes, démocrates ou prétendument libéraux, mais encore plus quand le socialisme repose sur la technocratie. La fusion du politique et de la haute fonction publique permet en particulier un contrôle plus effectif des existences citoyennes ; l’Inspecteur des Finances, qu’il soit ministre, chef d’administration ou même dirigeant de société peut, dans une utopie de société verticale et mise au pas, exercer son magistère sur tous les domaines de la société (politique, administration, économie, associations, entreprises).

3ème Article : Psychodrame de la loi Travail : pour réformer la France, réformons d'abord les syndicats

Auteurs : Sébastien Laye et Gérard Dussillol

Source : Figaro Vox - lefigaro.fr

Loi Travail a été vidée de sa substance par les syndicats, constatent Gérard Dussillol et Sébastien Laye. Pour les deux chercheurs de l'Institut Thomas More, pour réformer la France, il faut au préalable transforme le syndicalisme.

Ce qui vient de se passer depuis quatre mois avec l'affaire El Khomri doit nous amener à la réflexion: une fois de plus, on constate que toutes les tentatives de réformes sérieuses dans notre pays avortent à cause du pouvoir de nuisance de ce que Lénine appelait les minorités agissantes. Le projet de loi Travail initial est en effet d'abord passé sous les fourches caudines de la CFDT, qui l'a en grande partie vidé de sa substance ; puis pour ce qu'il en reste, le syndicat rival a fait tout ce que l'on sait pour faire reculer le gouvernement.

 
 
 

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