Le rapport alarmant sur le financement des start-up en France
- Géraldine Russell
- 6 juil. 2016
- 1 min de lecture
C'est un rapport qui ressemble à s'y méprendre à un appel au secours. Intitulé «Renforcer le dynamisme du capital-risque français», le document, dont Le Figaroa eu connaissance, doit être remis à Manuel Valls jeudi matin. Il a été rédigé conjointement par Marie Ekeland, cofondatrice du fonds d'investissement Daphni et vice-présidente de l'association France Digitale qui rassemble start-up et investisseurs, le prix Nobel d'économie Jean Tirole et l'économiste universitaire Augustin Landier. Il dresse un constat alarmant des filières d'investissement dont bénéficient les petites entreprises françaises, et plus particulièrement les start-up.
Principale préoccupation du secteur: le manque d'attractivité de la France en matière d'investissement. La France bénéficie certes d'un capital-risque, c'est-à-dire d'une chaîne de financement des start-up et PME, dynamique, qui investit même à l'étranger. Mais la réciproque n'est pas vraie, les entreprises françaises peinant à attirer les faveurs des investisseurs étrangers. Cette situation est d'autant plus dommageable pour nos fleurons nationaux que les montants investis par les investisseurs français, fonds ou business angels, sont bien plus modestes qu'au Royaume-Uni ou en Allemagne.
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