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L'arbitrage de fusion, un pari à haut risque

  • PASCAL NGUYEN - LesEchos.fr
  • 16 avr. 2016
  • 1 min de lecture

Les opérations de fusions-acquisitions ont battu des records en 2015 et devraient continuer sur cette lancée en 2016 selon EY. Les paris qui peuvent en découler par échanges de titres sont très lucratifs, mais potentiellement risqués.

Lors d’une offre d’acquisition par échange de titres, on s’aperçoit que le cours de la cible s’établit généralement à un niveau inférieur à la valeur implicite payée par l’acquéreur. De surcroît, cet écart de prix peut varier de façon importante entre le moment de l’annonce et la conclusion (ou le retrait) de l’offre. C’est là qu’interviennent les fonds spécialisés dans l’arbitrage de fusion (ou "merger arbitrage"). Quel est leur but ? Comment gagnent-ils de l’argent ? Quels sont les risques ?

En quoi consistent les fusions-acquisitions ?

Pour mieux comprendre ces questions, prenons un exemple volontairement simplifié. Supposons que l’acquéreur ait émis 1 million d’actions valorisées à 100 euros chacune. La cible a aussi 1 million d’actions. Mais celles-ci n’ont aucune valeur. Initialement, l’acquéreur est donc valorisé à 100 millions d’euros tandis que la cible a une valeur nulle. Pour une raison quelconque, l’acquéreur décide d’offrir une de ses actions pour chaque action de la cible.

Si les marchés croient à la réussite de l’opération, le prix des actions de l’acquéreur et celui des actions de la cible convergeront immédiatement vers les 50 euros. En effet, le million d’actions de la cible sera échangé contre un million de nouvelles actions émises par l’acquéreur. Il y aura donc 2 millions d’actions rapportés à une valeur combinée de 100 millions d’euros. D’où un prix post-acquisition de 50 euros par action.

 
 
 

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