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La mentalité anticapitaliste (1956)

  • Ludwig von Mises traduit par Hervé de Quengo
  • 14 avr. 2016
  • 1 min de lecture

Il est assez habituel de comparer les entrepreneurs et les capitalistes de l’économie de marché aux aristocrates d’une société de statut. La base de cette comparaison réside dans les richesses relatives des deux groupes par rapport à la situation relativement délicate du reste de la population. Toutefois, en ayant recours à cette comparaison, on n’arrive pas à comprendre la différence fondamentale entre les riches aristocrates et les riches capitalistes ou « bourgeois ».

La richesse d’un aristocrate n’est pas un phénomène du marché ; elle n’a pas pour origine l’approvisionnement des consommateurs et ne peut pas être retirée ou même modifiée par une quelconque action de la part du public. Elle provient de la conquête, ou de la largesse d’un conquérant. Elle peut prendre fin en raison de la révocation du donneur ou par une éviction violente de la part d’un autre conquérant, ou elle peut encore être dissipée par la prodigalité. Le seigneur féodal n’est pas au service des consommateurs et il est protégé contre le mécontentement du peuple.

Introduction

I. La caractéristique sociale du capitalisme et les causes psychologiques de sa diabolisation

II. La philosophie sociale de l’homme ordinaire

III. La littérature dans un régime capitaliste

IV. Les objections non économiques au capitalisme

V. « Anticommunisme » contre capitalisme

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