Pour la croissance, la débureaucratisation par la confiancePierre Pezziardi14 sept. 20152 min de lecture Dans un monde d’interactions, les anciens schémas basés sur la stabilité, sur la continuité ne fonctionnent plus. Nous sommes en constante homéostasie avec notre environnement. Le rôle de l’information est crucial pour maintenir cet équilibre dynamique, il permet de se créer des horizons de stabilité dans un chaos apparent. Le modèle en silos devient contre productif lorsqu’il apparait évident que le modèle coopératif produit plus de valeur, à moindre coût. L’équation est simple : une entreprise en silos, des frontières poreuses et des clients en réseau, tout cela constitue un modèle inefficace, donc non soutenable. Dans un monde en réseau, ou tout le monde à accès à l’information, dans lequel n’importe quel salarié quel que soit sa position hiérarchique, a pouvoir d’agir, le middle management ne trouve plus sa place. Le middle management est plus de la valeur retranchée que de la valeur ajoutée. Dans un monde moins déterministe dont l’économie repose aux trois quarts sur les services, qui relèvent d’interactions humaines riches et complexes, la vision analytique dediviser le territoire en baronnies responsables d’une activité de la chaine de valeur est devenue non seulement obsolète mais surtout nocive. Le changement c’est (bientôt) maintenant : Pendant que tout change (impôts, croissance, immigration, redressement productif, normalitude, …) nous peinons à discerner que rien ne change. Nos organisations privées ou publiques sont orientées vers leurs maintien plus que vers le service à leurs usagers, clients finaux ou clients internes. Le « un problème, une norme » est un schéma qui se reproduit dans l’espace et dans le temps au sein de toutes nos organisations. Mais cette inflation de la règlementation ne produit pas forcément plus de régulation. Le monde à construire sera basé sur l’innovation ouverte, le travail collaboratif, la création de valeur par le partage et la Co-création. Il faut permettre l’émergence d’initiatives perturbatrices au plus profond de la structure. Faire plus modeste mais plus radical. Le sourire du client ou de l’usagers passe par le sourire du collaborateur, c’est « la symétrie des attentions » Read more or don't .... #bestof #publicpolicy
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